ettre en lumière, c’est extraire de l’obscurité ce que l’on ne voit pas ou que l’on ne veut pas voir. C’est sans doute l’intention qui a guidé ces jeunes journalistes de l’Institut Européen de Journalisme quand ils choisirent comme travail de fin d’études, de sortir de l’ombre le travail patient de ces hommes et femmes qui quotidiennement soulagent ceux que la misère écrase. En parcourant ce site internet on découvre les structures mises en place par la municipalité comme le Samu Social ou les Unités d’Hébergement d’Urgence. Marseille, la seule municipalité à s’être dotée de ces brigades sociales qui travaillent jour et nuit à redonner un peu de dignité aux sans-abri en partenariat avec les nombreuses associations qui œuvrent dans Marseille.

 

Les reportages qui suivent sont le résultat d’une enquête de plusieurs semaines. C'est le fruit d’une triple expérience : une expérience professionnelle pour cette dizaine de jeunes journalistes qui signent là leur premier long reportage. Une expérience politique, au sens noble, où l’on voit  combien il est complexe de gérer la déshérence d’une partie de la population et l’exaspération de ceux que la misère dérange. Enfin une expérience humaine riche, avec ces hommes et ces femmes qui méritent toute notre attention. Je remercie personnellement tous ceux qui ont contribué à réaliser ce site internet imaginé pour le Samu Social. Ils permettront de célébrer la bonté et l’abnégation de tous ces acteurs silencieux qui travaillent à rendre Marseille toujours plus humaine, plus accueillante et plus généreuse.