La Fondation Saint-Jean de Dieu, pour un futur meilleur
Géré par la Fondation Saint-Jean de Dieu et implanté à la Joliette, le CHRS Forbin est l’un des plus grands sites d’hébergement de Marseille. En pleine rénovation, il disposera d’ici la rentrée 2015 de bâtiments flambant neufs
réparer l'avenir, c'est le crédo de la Fondation Saint Jean de Dieu et son Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) Forbin. Situé au cœur du quartier de la Joliette, l'établissement est géré en grande partie par le Frère Didier. Sa mission, accueillir quotidiennement et dès 13h15 les hébergés, pour la modique somme de 0,50 euros pour un déjeuner, un dîner et une nuit. Comme l'UHU, le CHRS est aussi en chantier. Les bâtiments sont en pleine rénovation afin de supprimer les dortoirs. A terme, des chambres individuelles, doubles et triples flambant neuves remplaceront les actuelles pièces à quatre lits. "L'établissement date de 1895. Il a besoin d'un coup de jeune," se réjouit Frère Didier.
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![]() Les sans-abri attendent une chambre de libre |
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![]() La cantine du CHRS |
![]() Le centre offre des repas équilibrés |
![]() Une des chambre qui accueil les SDF |
![]() L'infirmière reçoit les résidents du centre toute la journée |
![]() L'équipe de cuisine de la cantine |
![]() Le personnel du CHRS veille à ce qu'il n'y ait aucun débordement |
![]() Les sans-abri peuvent profiter d'une agréable cour centrale |
![]() Le Frère Didier, gardien des lieux |
![]() L'environnement offert aux sans-abri leur permet de se ressourcer |
Photos Virginie Lecable
Le système de réservations pour 0,50 euros fait la particularité de ce centre. Chaque jour, entre quinze et vingt nouvelles personnes sont enregistrées. D'où, également, la volonté d'étendre et de rénover le site, déjà accueillant, en témoigne l’afflux constant de sans abris qui se bousculent pour y dormir. Entre les deux immenses bâtiments qui abritent les chambres et les bureaux administratifs, une cour faite d’arbres, de fontaines, de bancs au soleil. Les hébergés disposent d'un réel espace de détente en plein air. Le tout à côté d'un spacieux réfectoire.
Demandeurs d'asiles, sortants de prison ou d'hôpitaux se mêlent. La direction a mis en place quelques règles pour éviter tout débordement. "Un vol, une bagarre au couteau, c'est le carton rouge" prévient Frère Didier. Heureusement, rares sont les problèmes dans ce centre qui se sera refait une beauté d’ici la rentrée 2015.
Mathieu Lauricella